Cabo Verde-Ile de Sal, alias No stress land !
- charlotteverger
- 6 nov. 2022
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 21 juil. 2023
Arrivés dans le petit port de La Palmeira sur l’île de Sal le 20 octobre après les 800 MN et les 5 jours décrits. Heureux et un peu fatigués, nous sommes aussi fiers de l’avoir fait !
La première après-midi se passe tranquille sur le bateau à ranger et cleaner après la nav.
On a quand même le temps de discuter et de s’organiser avec une famille écossaise déjà rencontrée à la Gomera avec leur beau MOODY 47, Patricia. Arrivés 24 heures avant nous, ils nous donnent rdv le lendemain matin pour nous servir de guide entre les formalités administratives, s’approvisionner en cash local et en carte SIM pour se reconnecter. Merci à eux car entre le bureau de police portuaire pour le bateau et les douanes pour l’entrée dans le pays, les anecdotes ne manquent pas et ça peut prendre parfois plusieurs jours pour avoir les deux bureaux ouverts ! Dans notre cas, en 30 minutes c’est réglé après un accueil fort sympathique des autorités ! Cette gentille famille continue à nous guider durant cette première matinée entre La Palmeira et Espargos, la ville principale à quelques kilomètres. Transfert en aluguer ces mini-bus/taxi collectifs qui tournent toute la journée entre les villes. On profite de ce village principal pour un tour de marché, s’approprier ce nouvel environnement et s’emparer de cette nouvelle ambiance ! Les premières impressions sont vraiment celle d’un dépaysement total et d’un autre monde. Nous avons quitté l’Europe, la frenésie et l’opulence. Bienvenue en Afrique et à No Stress Land, la devise de l’ile de Sal !
Nous faisons également connaissance le premier soir avec Jay, figure locale du mouillage connu et cité dans tous les blogs et forums de plaisanciers passant par là, et qui après ses journées de travail accueille et s’occupe du mouillage. Encore un contact « tranquille » qui confirme la bonne ambiance de l’île.
Le mouillage est déjà bien rempli à notre arrivée et il continue à se remplir au fil des heures et des jours de pavillons français et francophones : corses, bretons, sudistes, belges, ..., avec ou sans enfants, déjà croisés ou pas dans les mouillages précédents, mais avec chacun des projets et des aventures différents ! A l’eau, le groupe d’enfants en paddle, en kayak, à faire des sauts et passant d’un bateau à l’autre s’élargit et devient conséquent ! L’ambiance est clairement au No Stress et à la vie douce ! Entre les apéros, rdv est pris pour tout ce petit monde le dimanche soir, soir de fête hebdomadaire du village. Ça promet !
Côté découverte de l’île, c’est dans un taxi roulant sur des routes remplies de nids de poule et de la piste, musique à fond, que nous découvrons d’une part les salines de Pedra Lume. Surprenant de découvrir ce site à 17 mètres en dessous du niveau de la mer et en contraste complet avec le reste de l’île. On y accède en longeant les reste d’un téléphérique en bois témoignant d’un âge révolu où l’exploitation de ces salines faisait la richesse de l’île. Le contraste des couleurs est saisissant : blanc, bleu, ocre et même un peu de vert, certainement des restes de la tempête Hermine née au Cap Vert et dont nous avions essuyé les pluies diluviennes à Tenerife il y a quelques semaines ! Oscar fait l’expérience en fin de visite de flotter dans l’eau sans effort !
Sur un autre spot, on va à la rencontre de requins citrons à Shark Bay. De beaux bébés (jusqu’à 70-80 cm !) se promènent entre vos jambes dans cette baie qui les abrite et qui permet de nourrir les plus petits. Même pas peur !!
Enfin, on profite d’une soirée à terre avec tous les francophones en bateau du coin, de passage, ou installés de longue date ou pour plus longtemps. On se retrouve une bonne trentaine attablés dans la rue autour d’un punch et de brochettes accompagnés des locaux qui tous les dimanche soir mettent le village en fête. Zouk et boîte de nuit extérieure sur le quai des pêcheurs. Tout le monde a dansé. Enfants et parents se sont régalés !
Nous prévoyons un départ le lendemain pour l’île de Sao Nicolau et le mouillage de Tarrafal. On dit au revoir et bon vent à certains. On se donne rendez-vous au plus tard à Mindelo pour les autres pour se raconter la suite des aventures respectives !
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