El Hierro, la tête dans les nuages...!
- charlotteverger
- 28 oct. 2022
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 21 juil. 2023
Nous quittons le mouillage de Vallée Gran Rey en début de matinée le 12 octobre. Nous arrivons au Puerto de la Estaca dans le nord de l’île d’El Hierro en milieu d’après-midi.
Il y a un peu d’excitation (et d’appréhension, d’émotion... ?). Nous savons que l’île d’El Hierro sera notre dernière escale aux Canaries (et en Europe !).
Malgré tout nous profitons tout de même de cette petite île. La plus petite avec ses 11000 habitants (bien loin du million de Tenerife.
On retient des paysages complétement différents et variés mais qui résument sur peu de surface toutes les Canaries, entre des routes passant au milieu de champs de lave mais aussi cultures et flore typiques de la macaronesie. On ne se lasse pas de ces paysages de forêt laurisylve qui nous permettent d’avoir la tête dans les nuages ! On se fait donc avec plaisir une nouvelle marche dans la forêt de la Llania et sa légende des sorcières qui dansent ! La montée au pic Malposa à 1500 mètres est en revanche bien bouchée et sans visi ! Idem pour la vallée d El Golfo et le parc naturel El Julan. On profite en revanche de nombreuses vues sur les différents miradors le long des routes. On y retrouve la trace de César Manrique au mirador de la Pena. Nous descendons sur la côte jusqu’aux piscines naturelles de Charco de Azul. On se retrouve aussi au point le plus occidental des Canaries (et de l’Espagne !) au Faro de Orchilla (qui correspondait aussi jusqu’au 19eme siècle au Méridien d’origine, avant le médiridien de Greenwich).
Vestige d’un autre temps, le petit hôtel Punta Grande, encore bien accroché sur les cailloux de la côte Nord. Cet endroit, que l’on n’oserait aujourd’hui qualifier de port tant il est sujet au ressac, était pourtant le principal lieu d’exportation du vin produit ici vers le vieux continent. Et malgré la douceur du climat, on ressent ici tout le sens marin dont les équipages d’alors devaient faire preuve pour accoster, décharger et chagrer leur cargaison et ensuite voguer vers les grandes villes du continent contre les vents dominants ! Respect !
Coté saveurs, on goute le vin local trouvé directement chez un petit producteur dans le Sud, dans le village d’El Pinar ( ça ne s’invente pas !). On apprécie également une bonne quesadilla partagée avec l’équipage du bateau LIVANTE arrivés 24 heures après nous et que nous retrouverons au Cap Vert !
Départ le 15 octobre pour les 750 MN nous séparant du Cap Vert. Prochain rendez-vous et suite des aventures en Afrique !
PS : Sachez que grâce à l'activation de l'IRIDIUM vous pouvez dorénavant nous suivre en permanence dans l'onglet "Où sommes nous?".
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